AMPHITHÉÂTRES

PROJET PÉDAGOGIQUE


Amphithéâtres

un projet de l’atelier de scénographie de la HEAR à l’invitation du SUAC et du Jardin des Sciences dans le cadre des Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement Supérieur

L’amphithéâtre est, dans l’imaginaire collectif, le symbole par excellence des pratiques de l’enseignement supérieur, lieu d’une délivrance intense et concentrée du savoir, sa vie est rythmée par les temps forts des cours mais aussi par ses pauses, temps flottant d’un relâchement  du lieu et de ses usagers. C’est dans ces interstices temporels que les étudiants de scénographie se glissent pour y installer des expériences spatiales et sensibles révélant les usages et la diversité formelle et esthétique des amphithéâtres de l’Université de Strasbourg.


PROJETS 2016

AMPHITHÉÂTRE-2016

Amphithéâtre Lagache

Faculté de Psychologie, 12 rue Goethe

Analysum comportementalum artisticum-theatrum

Le service Analysum comportementalum artisitcum-théâthrum convie les étudiants de Psychologie et d’Etudes du Comportement, à faire des analyses gratuites de leur narration intérieure ! L’amphithéâtre Lagache va se transformer en un vrai laboratoire de création. Les intervalles de cours, marqueurs temporels de la journée, sont propices à laisser parler l’imagination et à faire divaguer les pensées.

Installation conçue et réalisée par Maïalen Imirizaldu et Lisa Sclavo


Amphithéâtre Aubry et Rau

Faculté de droit, 1 place d’Athènes

Regard éloigné

1956 Premier Congrès des écrivains et artistes noirs

Une soixantaine de délégués originaires de vingt-quatre pays différents ont rallié Paris en Septembre 1956 pour le Premier Congrès des écrivains et artistes noirs, dans l’amphithéâtre Descartes à la Sorbonne. Ce congrès fut l’écho du discours existant et perceptible du 20ème siècle quelques mois seulement après l’irruption du Tiers Monde sur la scène internationale lors de la Conférence de Bandung en 1955.

Ce spectacle rétablit sous forme de performances – danse, musique, récits – le congrès de 1956, en contextualisant la réalité Politique du monde de l’époque.

performance conçue et réalisée par Marc Vallès et Lisa Colin


Amphithéâtre Aubry et Rau

Faculté de droit, 1 place d’Athènes

PROCESS US – Variations d’après Kafka

“Le jugement n’intervient pas d’un coup ; c’est la procédure qui insensiblement devient jugement.”

Au cœur du procès de Kafka, il existe une insidieuse tension, nourrie par le vide rationnel et l’attente. De cette attente anxiogène surgit la culpabilité. Performer le procès, c’est trouver d’autres langages pour que la tension s’incarne, que ce soit à travers le discours, l’espace, la lumière, dans l’oppression des corps ou l’étrangeté des présences.

Courte forme dans l’amphithéâtre de droit Aubry et Rau, le projet est une adaptation libre de textes extraits du procès de Franz Kafka.

performance conçue et réalisée par Simon Jerez et Zoé Mary


PROJETS 2017

HEAR - Amphithéâtre — FLYER

Les Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement Supérieur invitent le public à découvrir, au sein d’une sélection de sites, des propositions artistiques et culturelles inattendues pour ce type de lieu. Plus d’infos sur : http://journee-arts-culture-sup.fr/

Partenariat HEAR, Unistra, Jardin des sciences, SUAC

Avec le soutien de la DRAC


Amphithéâtre Lagache

Faculté de Psychologie, 12 rue Goethe

Amphi Graffiti

Dessins, signes, gribouillages inscrits sur les tables par les étudiants de psychologie, traces de l’inconscient, cicatrices du temps qui passe, sociologie du quotidien. L’installation Amphi Graffiti s’attache aux détails, donne à voir des marques, à priori sans importance, elle les met en valeur en leur donnant une nouvelle place dans l’espace de l’amphithéâtre.

Installation conçue et réalisée par Clara Walter , Arianna Bianconi


Amphithéâtre Daubré

Institut de Géologie, 1 rue Blessig

Fossile

Quel impact ai-je sur la Terre ? Quelle trace, quel témoignage vais-je laisser après mon passage fugace ? A quoi ressemble ma temporalité humaine à l’échelle de celle de la planète, de l’Univers ? Quel sera mon fossile ? Fossile est une installation temporaire et temporelle faisant écho à ces questionnements existentiels dans l’amphithéâtre de géologie. Chacun est invité à laisser sa marque, son empreinte fragile dans un matériau minéral, dessinant la signature de sa présence passagère. Mais chaque trace n’est-elle pas éphémère ? 

Installation conçue et réalisée par Margot Ardouin, Diane Marchal, Adeline Fournier


Petit amphi de maths

UFR Mathématique et Informatique, 7 Rue René Descartes

À la place d’un signe

Quelque soit nos différences, nos aspirations ou nos croyances, l’Amphithéâtre nous rassemble tous dans un lieu, le temps d’un cours. Chaque personne assise à sa place, individu singulier, est orientée vers le tableau noir, point d’attention commun.

Boussole imaginaire, horoscope inventé, dessin crypté… D’étranges motifs imprimés sur les tables forment des signes sans notice pour les déchiffrer. Cette suite logique assignera chaque personne à son identité propre, avant de les rassembler simultanément en un plan organisé apparaissant sur tableau. Le hasard, comme une forme paradoxalement logique, nous invitera alors à choisir cette place plutôt qu’une autre.

Installation conçue et réalisée par Lino Pourquié


Amphithéâtre d’anatomie

Institut d’Anatomie Normale – Hospices Civils 1 place de l’Hôpital

Latitudes imaginaires

Cette performance multi média installe le spectateur à la croisée des mythes et de la science. Le théâtre d’anatomie abandonné revit et devient le lieu d’une expérience brouillée entre passé lointain et présent inquiet, rite et technologie. Latitudes imaginaires nous invite à une archéologie du corps où un sonar d’exploration des abysses tient lieu d’électrocardiogramme.

Projet conçu et réalisé par Arnaud Grandjean (scénographie et création sonore), Faustine Reibaud (écriture et mise en voix), Jérôme Rich (interprétation), Léo Lévy-Lajeunesse (création lumière )